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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 18:17

 

Talentueux et très inspirés par un entourage social riche d’événements et de controverses, les bédéistes algériens, comme Dilem, Slim et beaucoup de jeunes nouvellement arrivés dans le paysage de cet art, multiplient les productions. Des publications tout aussi intéressantes les unes que les autres, une expression très efficace qui leur permet de traiter l’actualité, souvent douloureuse et triste, par l’humour et la dérision.

 

Ali Dilem : la caricature au service de la liberté

 Ali Dilem, exilé en France, dont les caricatures paraissent au quotidien sur la dernière page du célèbre journal algérien d’expression française, Liberté, est le plus virulent d’entre les bédéistes algériens. Il commente, au jour le jour  à travers ses dessins ingénieux, l’actualité nationale et internationale avec une pointe d’ironie et une finesse inégalée.

 

Ne ménageant, ni le dictat du pouvoir algérien  incarné par le président Abdelaziz Bouteflika, ni l’intégrisme islamiste qui sévit et punit tous ceux qui osent le critiquer, Dilem jouit d’une très grande réputation. «Merci de crier nos douleurs. Merci de peindre nos rancœurs», commente un blogueur qui lui consacre tout son travail du net. Les lecteurs de Liberté commencent toujours par la dernière page, Ils y trouvent la caricature du jour, qui mieux qu’un article bien rédigé, résume et proteste vigoureusement.

Slim : l'auteur du célèbre personnage Zid Ya Bouzid 

 

Slim est l’un des plus anciens de la caricature algérienne. Il s’est fait connaître par son célèbre album, Zid Ya Bouzid, paru à la fin des années 60, avant que d’autres publications  toutes aussi renommées comme Zina, El Gatt M’digouti, Oued Side Story, Ameziane un personnage berbère de Tizi-Ouzou très sympathique, Bouzid ahurissant, Le monde merveilleux des barbus…

L'apport du FIBDA à la BD algérienne

 Le festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) qui se tient à l’esplanade de l’OREF, office Riadh El Feth d’Alger, accueille, chaque année depuis 2008, maintenant, des artistes algériens et étrangers. Ils exposent leurs œuvres, organisent des conférences-débats avec les visiteurs, des ventes-dédicaces et des formations dans les écoles pour initier les plus petits à la Bande dessinée. Un concours est également organisé, il consacre, par des prix assez intéressants,  les quatre meilleurs jeunes talents et valorise leur travail.

 Le FIBDA 2011 a révélé l’émergence d’une jeunesse très talentueuse en la matière. Plusieurs d’entre eux ont été encouragés, voir même récompensés, comme Kouza Houria (1erprix), Belaskri Sofiane (2me prix), Benyahia Racim Bey et Oudjaine Sid-Ali (3me prix) et Ouhizeb Amine (prix d’encouragement. Mais la plupart se heurtent dans leurs efforts aux réticences des éditeurs, ce qui a poussé les anciens, comme Haroun le créateur du personnage de M’kidech, à déclarer à la presse que les maisons d’éditions devraient se montrer plus disponibles envers le 9me art, qu’est la Bande dessinée.

 

 

Pour d'avantage d'informations consulter le site internet de http://www.bdalger.net/ ou bien le blog de http://admirateurdilem.blogspot.com/

 

 

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